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Les verbes en -dre

Pendant quelques mois, j’ai essayé d’enseigner les bases du français à une réfugiée ukrainienne qui, elle-même enseignante de langues, avait besoin de structure et aimait les règles claires. Autant vous dire que lorsqu’elle cherchait à comprendre le pourquoi du comment (par exemple, pourquoi fille et ville ne se prononcent pas de la même façon alors que les lettres sont les mêmes ?), ma réponse était souvent « C’est comme ça ! » 🤷🏻‍♀️ pour ne pas dire « Parce qu’en français on aime se compliquer la vie ! » 🤦🏻‍♀️ (et parce qu’elle était débutante et avait besoin de concret, pas de théories sur l’étymologie des mots qui n’allaient pas beaucoup l’aider de toute façon).


Et dans la catégorie des choses compliquées qui nous donnent envie de nous arracher les cheveux en implorant le ciel « Pourquoi, mais pourquoi ??? » 🤯 (non non, ce n’est pas excessif), aujourd’hui j’aimerais vous parler des verbes qui se terminent par -dre. Si certains de ces verbes sont assez courants pour qu’on les écrive juste de manière plus ou moins automatique (comme prendre ou répondre, éventuellement craindre ou éteindre), ce n’est pas le cas d’autres verbes moins fréquents, comme tondre, coudre ou résoudre (quoique, ça dépend de nos centres d’intérêt 😉).


Voici donc les règles :

👉🏻 les verbes en -eindre, -aindre et -oindre ne conservent pas leur -d une fois conjugués : je peins ton portrait, tu te plains du résultat, il te rejoint sur ce point-là

👉🏻 on garde par contre le -d des verbes qui se terminent par -endre, -ondre et -oudre : je couds avec du fil d’or, tu vends du rêve, elle ne répond plus de rien

👉🏻 mais les verbes en -soudre ne sont pas des verbes en -oudre (vous me suivez ? 🤨) et ils perdent également leur -d : je résous le problème, tu dissous les preuves, il nous absout de nos fautes


Et tout ça, ce n’est que le présent de l’indicatif. Ouais, ça craind. Oups pardon, ça craint. 🤭


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