Que recherche-t-on au travers de l’écriture inclusive ?
Une plus grande égalité entre les femmes et les hommes.
Eh oui, rien que ça !
Mais on parle d’écriture inclusive, pas d’une baguette magique :
On est bien d’accord que ça ne va pas faire disparaître les inégalités du jour au lendemain.
Et que même dans des sociétés où l’on parle des langues moins sexistes que le français, l’égalité est encore loin d’être atteinte.
Car les causes des inégalités entre femmes et hommes sont nombreuses : la langue n’en est qu’une parmi d’autres.
De la même manière, utiliser un langage non sexiste est un combat parmi d’autres pour tendre vers plus d’égalité.
Il n’est pas moins noble que la lutte contre les violences faites aux femmes ou les inégalités salariales.
Et il n’empêche pas de se battre d’autres manières contre les inégalités, ni de se battre pour d’autres causes.
Hiérarchiser les combats ne fait pas progresser les choses !
Quand on veut se mettre en marche, il faut bien commencer par un premier pas.
Et avancer à petits pas, c’est mieux que ne pas avancer du tout.
Donner plus de visibilité aux femmes dans le langage, c’est relativement simple à faire. Et ça aide à lutter contre les stéréotypes et les discriminations qu’elles subissent encore trop souvent.
L’écriture inclusive, c’est à la portée de tout le monde : on peut agir dès maintenant.
Comme la plupart des gens, je ne suis pas outillée pour lutter efficacement contre les violences conjugales ou les inégalités de salaire.
Écrire de manière inclusive, en revanche, fait partie de mes capacités, et peut aussi devenir une de vos compétences.
Comme dans la légende du colibri, aucun acte n’est insignifiant.
Si chaque personne s’y met, on pourra voir apparaître, petit à petit, une société plus égalitaire.
Oui, ça demande un peu d’entraînement et d’efforts, mais tendre vers un monde meilleur, n’est-ce pas ce dont on rêve toutes et tous ?
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